Retour aux sources creusoises

Ça y est. C’est planifié ! Ma chambre d’hôtel est réservée ! Dans 2 jours, je pars dans la Creuse à la rencontre de mes ancêtres creusois. Ceux de mon patronyme: BOULOT.

Je remonte jusqu’à la fin du XVIIIème Siècle, mais là je sèche… Qui était la mère de Joseph Boulot ? Je vais tenter de résoudre mon énigme de mon article du challengeAZ 2017.

Rien en ligne ne me permet de trouver la preuve certaine de qui est sa mère. Dernière solution: les archives de Guéret.

J’ai préparé mes recherches à effectuer sur place pendant plusieurs jours: mon attente: trouver des publications de mariages et des successions.

Mon sac est prêt: bloc-notes, trousse, ordi auteur, tablette, arbre imprimé. Je suis fin prête. Guéret j’arrive !

Et pas question de descendre dans la Creuse sans passer visiter là où sont nés et où ont vécu mes ancêtres: Saint-Frion, Saint-George-Nigremont, Felletin, Néoux. J’ai noté les lieux-dits. J’y passerai une fin de journée. Je n’ai que deux jours sur place. Ce sera court mais j’espère enrichissant !

Hâte d’être sur place !

Z comme Zut !

Zut, c’est déjà la fin !!!

Bon, cette année, j’ai eu du mal à rédiger mes articles en temps et en heure. Malgré tout, j’ai résisté, et je suis arrivée au bout. Le pire, c’est qu’avant de commencer la rédaction de mes articles, j’avais déjà mon thème pour l’an prochain.

Si vous avez lu mon article à la lettre Y vous avez eu un avant goût, puisque mon challenge sera entièrement consacré à celui que je cite dans cet article.

Sa vie fut tellement hallucinante, qu’il mérite un challenge complet ! Ce n’est pas un ancêtre direct de ma famille puisque apparement il n’ pas eu de descendants, mais il est le frère d’un ancêtre de mon arbre.

Alors bonne fin de lecture à tous, moi je vais attaquer la lecture des autres participants au challenge. Et je vais essayer de rédiger et planifier mes articles plus tôt pour l’an prochain ! Rendez-vous au 1er juin 2018 !

Y comme du val d’Yèvre et CaYenne

Je cherche à trouver la photo d’un détenu, Victor HARDOIN (ou HARDOUIN) qui a passé sa vie… en prison !

Il a débuté à 17 ans à la colonie du val d’Yèvre, à Saint-Germain-du-Puy (Cher):

la-colonie-du-val-d-yevre-vue-d-ensemble-_img

et il a fini sa vie au bagne de Cayenne:

cayenne20penitencier3cp

source: « Le bagne de Cayenne »: un site très complet sur son histoire

Entre temps, il passera par les prison de Melun, Sainte-Pélagie, la Santé, la conciergerie, Corbeil, rien que ça !

Je découvre en rédigeant cet article que les bagnards pour Cayenne semblaient passer par Saint-Martin-de-Ré, peut-être qu’il existe aussi des photos dans ce centre de détention ?

Mes recherches:

  • Existe-t-il des photos des détenus de ces prisons ?

X comme né sous X

Né sous X, ou tout comme… Paul FURCY ne connaîtra jamais ses parents. Il a été abandonné le 9 janvier 1821 devant l’hospice de Châteauroux. Aucun mot n’a été laissé: ni le nom de sa mère, ni le nom de son père. C’est l’économe de l’hôpital qui a choisi son nom et son prénom.

Châteauroux _ NMD _ 1821-1.jpg

Voici un extrait grossi de l’acte:

Châteauroux _ NMD _ 1821.jpg

Ma recherche:

  • Y a t-il possibilité de remonter cette branche ? J’imagine que non… mais parfois on peut être surpris de découvrir qu’on a encore une source disponible à creuser… Sait-on jamais…

W comme Wuille-Bille

Enrique WILLE-BUILE est un argentin né en 1906. Il est originaire de Suisse de par son père.

Il a épousé Lina DESBERNATS, une cousine de mon père, fille de Catalina Sola et de Leon Desbernats. Elle est précisément la belle-sœur de la nièce de mon aïeul. Elle aussi est née en 1906 en Argentine, de parents français émigrés là-bas (une histoire hallucinante que je raconterais certainement en détail un jour, quand mes recherches seront un peu plus abouties).

inmortales4

Debout: à gauche: Enrique WUILLE-BILLE, à droite, sa femme Lina DESBERNATS. Assis: sa belle-mère Catalina SOLA, son beau-père Léon DESBERNATS

Ils se sont tous les deux mariés à Toulouse le 20 mars 1932:

19320320_wuille-bille-enrique-luis-ricardo_desbernats-lina_M_31_toulouse.jpeg

acte de mariage de Enrique WUILLE-BILLE avec Lina DESBERNATS

J’ai réussi à obtenir leurs actes de naissance, grâce à mes parents qui ont séjourné à Buenos-Aires, mais il n’y a pas comme en France d’annotations en marge des actes, je ne connais donc pas leurs dates de décès.

Ma recherche en cours:

  • Comment savoir s’ils ont eu des enfants ?
  • Comment les rechercher à Buenos Aires ?

 

 

 

 

V comme VIRLOGEUX

V comme VIRLOGEUX ou comment avoir une réponse à ma recherche de la lettre « U » en 2 minutes: grâce à la publication de mon article sur twitter.

Le nom du parrain de Jeanne BASSET est bien Denis VIRLOGEUX, il s’agit tout simplement de son oncle par alliance… A force de faire des recherches sur toutes les branches de mon arbre, et comme je ne m’étais pas replongée sur celle-ci depuis un moment, je n’avais pas fait le rapprochement et j’avais très mal déchiffré le nom du parrain.

C’est désormais corrigé et mis à jour dans mon arbre.

basset-virlogeux

Merci à vous pour vos réponses ultra rapides !

 

U comme Unveoyeus ???

basset-bapteme.png

Acte de baptême de Jeanne BASSET datant du 16 février 1699 à Noyant d’Allier

« Unveoyeus », c’est le nom que je déchiffre du parrain de Jeanne Basset… Mais cela me semble improbable ?

Qui est capable de me déchiffrer cet acte de 1699 ? Voici ce que je lis:

« Aujoudhui seizieme feuvrier mil six cent quatre vingt dixneuf a esté baptise Jeanne basset fille de francois basset laboureur et de marie laurent ses pere et mere a este son paarin denis unveoyeus laboureur et sa marenne jeanne durot qui nont seu signer »

Merci d’avance pour votre aide !

T comme THIVAT Barthélémy

Pour ma lettre T, je m’interroge à nouveau sur un arrière-arrière-grand-père. Non pas Paul Emile NICKEL comme dans l’article précédent, mais sur Barthélémy THIVAT, mari de Claire JOBERT que j’ai évoquée à la lettre J de ce challenge.

Il est mort à 48 ans, laissant sa femme seule avec 5 enfants en bas-âge.Ma question est toute simple. Y a-t-il possibilité de savoir si Barthélémy est mort de mort naturelle, ou si c’est pour une autre raison ? Existe-t-il des registres que l’on peut consulter aux archives départementales ?

Je me dis que 48 ans est assez jeune, d’où cette question qui reste en suspend.

Ce que je cherche:

  • Comment savoir de quoi est mort Barthélémy THIVAT ?

S comme Sépulture

Paul Emile NICKEL est le grand-père de ma grand-mère.

Il est mort à 40 ans sur le champ de bataille, laissant dernière lui sa femme et sa fille, seules.

Il est parti en août 1914 à la mobilisation générale du pays, et il est décédé très tôt, le 27 novembre 1914 à Berthonval, Mont-St-Eloi dans le Pas-de-Calais.

Ma grand-mère ignorait tout de sa mort, elle savait seulement qu’il était mort à la guerre, mais ne savait pas quand ni où. J’ai fait des recherches et j’ai retrouvé son décès grâce au site Mémoire des hommes.

Aujourd’hui je cherche à retrouver où il est enterré. J’ai épluché de nombreux sites, mais j’ai l’impression qu’il n’a pas de tombe individuelle. Mais comment en être sûre ? Où trouver une preuve qu’il n’a pas de tombe individuelle, qu’il est enterré dans une fosse commune ?  Et si c’est le cas, dans quelle fosse commune ?

Voici sa fiche extraite du site Mémoire des hommes. Il faisait partie du 54ème bataillon alpin de chasseurs à pied, à sa mort. Son nom était orthographié avec une faute d’orthographe sur cette fiche, d’où le fait que j’ai mis du temps à la trouver…

nikel-fiche.png

Fiche de Paul Emile NICKEL

En faisant plusieurs recherches, j’ai découvert que certains soldats, appartenant au même bataillon que lui et morts le même jour que lui, étaient enterrés au cimetière militaire d’Écoivres à Mont-Saint-Eloi.

Il est donc mort le 27 décembre, certainement sous le commandement du sous lieutenant Devaere, jour horrible où 106 hommes ont perdu la mort près de la ferme Berthonval à Mont-St-Eloi. Voici quelques photos:

J’ai retrouvé la tombe du sous lieutenant George DEVAERE au cimetière militaire d’Ecoivres. J’ai déposé une fleur au pied de sa tombe. Puis je me suis rendue au pied des deux tours restantes de l’Abbaye de Mont-st-Eloi qui a vu les combats de la guerre de 14, et de laquelle on aperçoit les champs de la ferme de Berthonval, là où est mort mon arrière-arrière-grand-père. Quand j’ai aperçu ces deux tours au loin, sur la route, à plusieurs kilomètres du village, j’ai été saisie d’effroi. Il est possible que de ces tours, les allemands aient tiré sur les soldats dans les champs. Quand je suis arrivée sur le site, j’ai également été pétrifiée par ses deux tours vertigineuses, complètement en ruines, mais résistant malgré elles à survivre. Elles ont vu mon ancêtre tomber à ses pieds, c’est peut-être la dernière image qu’il aura eu devant les yeux avant de mourir.

Ensuite, je me suis rendue à la nécropole de la Targette, où se trouve un mémorial comprenant les ossements de 3212 militaires français morts pendant la 1ère guerre mondiale. Je suis persuadée que c’est ici que se trouve Paul Emile NICKEL. Si je ne trouve pas de tombe individuelle à son nom, il est certainement enterré ici ? J’y ai déposé un bouquet de chrysanthèmes à sa mémoires et à celles des autres soldats.

Ce qui m’horrifie c’est de me dire que s’il n’a pas une tombe individuelle, c’est que l’on a pu identifier son corps. Il a certainement dû mourir, d’une mort atroce. C’était vraiment très fort et très important pour moi de découvrir l’existence de cette nécropole. Quand j’ai vu le nombre de soldats, j’en ai été bouleversée. De la sortie d’autoroute près d’Arras à Mont-St-Eloi, je n’ai pu compter le nombre de fléchages indiquant des nécropoles et des  cimetières militaires (dont, au passage, de nombreux cimetières de soldats canadiens, merci à ces hommes d’avoir défendu notre territoire). C’est bouleversant de rouler à travers champs dans un site immense qui fut un vrai cimetière à ciel ouvert. Il faut s’y rendre pour comprendre l’ampleur de cette guerre.

J’ai ensuite cherché la tombe de Henri Louis PETIT, soldat né 3 mois avant Paul Emile NICKEL, dans l’Allier également, et qui est mort le même jour que mon arrière-arrière-grand-père sur le même champ de Berthonval et qui appartenait au même bataillon. Je ne peux m’empêcher de penser qu’ils se sont forcément connus, et peut-être même qu’ils ont été amis et qu’ils ont combattus côte à côte. Je lui ai également déposé une fleur au pied de sa croix.

J’espère que Paul Emile serait heureux de voir qu’il n’a pas été oublié et que son arrière-arrière-arrière petite fille est venue lui rendre hommage, puisque ma fille m’a accompagnée dans ce voyage. C’est elle qui a déposé la gerbe sur la tombe du commandant DEVAERE.

Ma recherche:

  • Comment savoir précisément si Paul Emile NICKEL a une tombe individuelle où s’il est enterré dans un mémorial de soldats inconnus ?

R comme Registre matricule

Pour cet article, je n’ai pas choisi le nom d’un de mes ancêtres débutant par la lettre R mais par l’évocation de 2 personnes de mon arbre pour lesquels je suis à la recherche de leur registre militaire.

La première personne est mon arrière-arrière grand-père Jean-Edouard Boulaud.

Il est né à Ambernac en Charente le 9 octobre 1896. Il y a vécu jusqu’en 1916, année de son mariage avec Mélanie Périot à Montigny dans l’Allier. Je ne sais pas comment tous les deux se sont rencontrés…

En 1918 à la naissance de leur premier fil Roland, il est indiqué vivant à Moulins, préfecture de l’Allier, Montilly se situant à quelques kilomêtres au sud. Puis je retrouve une preuve qu’il vivait à Paris en 1921, au 55 boulevard de Strasbourg.

Il mourra en 1929 à l’hôpital SAinte-Anne à Paris.

D’après mon père, Jean-Edouard a grandi en Charente puis il est monté à Paris en tant que typographe dans un journal parisien. C’est certainement là qu’il a rencontré sa femme, mais je ne sais pas pourquoi elle serait montée à la capitale…

En tous cas, j’ai cherché son registre matricule en Charente, à Paris ou dans l’Allier en vain… Quelle solution me reste-t-il pour le trouver ?

La deuxième personne pour qui je cherche le registre matricule s’appelle Edouard MELIN. Ce n’est pas un ancêtre direct mais un cousin de mon père qui a eu une vie particulière, puisqu’il est mort à Saïgon le 7 février 1945. Il était parti là-bas en tant que militaire. Il est mort pour la France. Il était alors en traitement à l’hôpital Grall de Saïgon quand ce dernier a été bombardé.

Il fait partie des victimes qui sont citées ou enterrées (s son corps a été déplacé) à la nécropole nationale de Fréjus qui est un mémorial des guerres en Indochine.

Edouard MELIN est né le 3 septembre 1907 à Paris (14° arr.). Je sais qu’en 1929 il vivait à Clamart avant de revenir à Paris. Je n’ai pas non plus trouvé son registre matricule aux archives.

Ce que je cherche:

  • Comment retrouver leur registre matricule ?